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Découverte en 1901 par Jacques de Morgan près du mur d'enceinte en briques crues de l'Acropole, cette tombe reste unique à Suse; cependant une seconde cuve a été trouvée vide à côté de la première.
La cuve en bronze contenait un individu de sexe indéterminé et un luxueux mobilier funéraire aujourd'hui au musée du Louvre: coupe en bronze, deux alabastrons, et de nombreux bijoux en or incrustés de pierres précieuses, bracelets, colliers, boucles d'oreille, boutons et amulettes.
Deux monnaies émises à Arados, en Phénicie achéménide, sont datables soit de la fin du 5e soit du troisième quart du 4e siècle avant l'ère chrétienne (Elayi 1992, p. 268).
On ne connaît pas de photo de la tombe. La seule illustration est cette aquarelle de Jacques de Morgan.
La question des tombes de Suse reste entière, puisqu'aucune autre sépulture d'époque achéménide n'a jamais été trouvée; de même aucune nécropole n'est connue à Persépolis, à part les six tombes royales monumentales. On ne peut pas en déduire pour autant que les Achéménides et les Perses pratiquaient le décharnement que recommande le zoroastrisme; cette tombe et les tombes royales montrent clairement que cet usage n’était pas généralisé.
Cuve funéraire en bronze, aquarelle Jacques de Morgan
© Jacques de Morgan, Mémoires de la Délégation en Perse, T. VIII, 1905, Pl. II.