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La Babylonie, c'est-à-dire la basse Mésopotamie, représente un territoire géographiquement bien délimité pendant la période achéménide. Il s'articule en plusieurs ensembles définis par des centres urbains qui ont fourni l'essentiel des archives cunéiformes présentées ici.
Aux villes de Sippar et de l'ensemble Babylone-Borsippa-Kiš-Kuta, sont associés de riches terroirs agricoles comme les domaines du temple du dieu Šamaš de Sippar, ceux de la Couronne autour de Babylone, ou les terres privées des notables urbains. Cette région compte des villes de vieille tradition religieuse et l'ancienne capitale, Babylone, dont la fonction politique est restée considérable. La documentation cunéiforme qui en émane concerne la gestion des terres et des personnes, et les activités des entrepreneurs locaux.
Nippur, au centre du pays, garde ses traditions culturelles ancestrales, mais elle est aussi le centre d'un ensemble de domaines royaux et princiers, exploités par des colons militaires, que nous documentent les archives de la famille Murašû à la fin du 5e siècle avant J.-C. La vieille ville sumérienne d'Uruk a fourni une documentation majoritairement liée à la gestion du temple de la déesse Ištar, dont les archives s'interrompent brusquement dans le courant du règne de Darius Ier. Larsa et Ur, dans le cadre d'archives privées, montrent que la tradition cunéiforme perdure tout au long de la période achéménide
Certains textes cunéiformes akkadiens ne disposent que d'une localisation approximative en Babylonie. Quelques rares autres ont été écrits dans le Proche-Orient occidental ou en Iran. Malgré leur petit nombre, ils témoignent d'un emploi encore bien répandu de l'écriture cunéiforme à l'époque achéménide.
Francis Joannès (université Paris 1) / février 2014