Veuillez saisir vos identifiants pour accéder à votre espace.
Votre mot de passe va vous être envoyé.
Veuillez indiquer votre email.
Veuillez indiquer votre email et saisir un mot de passe d'au moins 6 caractères pour créer votre espace.
Veuillez indiquer votre mot de passe actuel et saisir un nouveau mot de passe d'au moins 6 caractères.
Veuillez indiquer votre mot de passe actuel et saisir un nouvel email valide.
En créant votre espace vous pouvez mémoriser les fiches de manière permanente et les rappeler d'une session l'autre.
Vous devez auparavant être connecté à votre espace.
Vous pouvez classer vos fiches dans des dossiers. Pour Créer un dossier :
Cette action supprime toutes les fiches mémorisées dans le dossier.
Depuis la fiche :
Depuis mon espace :
Depuis mon espace :
D’un bout à l’autre de l’empire, l’archéologie représente l’un des apports documentaires les plus nouveaux et souvent les plus spectaculaires. Le nombre d’articles parus dans ARTA entre 2002 et 2014 (19 sur 44) en est un des témoignages parmi d’autres, de même que les Actes du Colloque du Collège de France sur ce thème (parus dans la série Persika, n°6, 2005 ; P. Briant et R. Boucharlat, edd.). Dès le lancement du programme Achemenet en 2001, un sous-ensemble "Archéologie" avait été défini. C’est dans cette logique que nous avons demandé à des archéologues de présenter les sites où ils ont conduit des fouilles (ou auxquelles ils ont participé), qu’il s’agisse de fouilles programmées ou de fouilles de sauvetage.
À l’heure actuelle, deux sites "provinciaux" ont donné lieu à de telles présentations sur Achemenet, et sont présents sur cette nouvelle version : en Égypte (Ayn Manâwir), grâce à une contribution du regretté Michel Wuttmann (adaptée par Damien Agut-Labordère) ; et en Asie centrale Berel, présenté par Henri-Paul Francfort.
Par ailleurs, les résidences royales ne sont évidemment pas oubliées. Rémy Boucharlat a révisé très largement la présentation du site Pasargades, qu’il avait élaborée dès 2001-2002, en y intégrant les résultats des prospections les plus récentes qu’il y a menées avec son équipe, en collaboration avec des collègues iraniens. Au-delà des différences de l’une à l’autre, ces trois présentations sont construites sur un module par pages successives, avec renvois internes par liens hypertextes.
Introduit pour la première fois dans cette version totalement révisée d'Achemenet, le cas de Suse est différent, car il répond à un cahier des charges beaucoup plus ambitieux, qui a pu être mise en application grâce, d’une part, à des techniques éditoriales nouvelles, et, d’autre part et surtout, grâce un investissement scientifique très pointu de Rémy Boucharlat, qui a travaillé en étroite collaboration avec Salima Amann. Le résultat est extrêmement impressionnant de science et de fluidité, et il est très complémentaires du livre édité par le regretté Jean Perrot (Le Palais de Darius à Suse, Paris, 2010).
Les deux modules, voire un troisième, pourront être utilisés dans les années qui viennent pour présenter d’autres résidences royales (on pense en particulier à Persépolis), ou des résidences provinciales particulièrement bien documentées (par exemple en Anatolie et dans le Caucase). Le principe commun est que ces entrées sont sous la responsabilité scientifique directe des archéologues de terrain.
Pierre Briant (Collège de France) / janvier 2015